Eugène Rouir – ‘150 ans de gravure en Belgique’
35,00€
Eugène Rouir – ‘150 ans de gravure en Belgique’
Copyright 1980 CGER – 1ère édition
Editeur : Caisse Générale d’Epargne et de Retraite
Broché – 166 pages dont environ 100 pages de reproduction
Dimensions : 28 x 25 cm
Dépôt Legal : D/1980/0387/5
Le livre est comme neuf
Par personne interposée l’auteur de cet excellent ouvrage rappelle le mot de James Ensor cité en exergue. L’artiste ostendais ne pouvant vendre ses toiles devait se contenter de retirer quelque bénéfice de ses eaux-fortes. D’autres expressions, telle que «la peinture du pauvre», ont consacré une subordination du cuivre au chevalet contre laquelle les amateurs de la gravure n’ont cessé d’opposer une argumentation serrée tendant à prouver l’originalité de la gravure sous toutes ses formes.
La gravure sous toutes ses formes n’est pas une expression banale, puisque chaque technique s’exprime par une sensibilité unique. Pour les connaisseurs le lexique technique in fine évoque une multitude infinie de traits, de papiers, d’encres, de couleurs aussi où l’opposition finale du noir et du blanc n’est jamais simple. Rares sont les fervents de l’art graphique qui ne finissent pas par avouer que le noir et blanc suffit à leur bonheur.
Le papier étant accueillant et patient, l’artiste s’y exprime avec une liberté que la seule conscience professionnelle vient limiter. Il en résulte des écoles de gravure anver-soise, liégeoise, bruxelloise ou gantoise qui expriment des particularités locales allant loin au delà du sujet traité. L’autoportrait de Jules De Bruycker est aussi gantois que sa cathédrale, la bonhommie d’Edgard Tytgat ne pouvant être que bruxelloise.
Description
Eugène Rouir – ‘150 ans de gravure en Belgique’
Copyright 1980 CGER – 1ère édition
Editeur : Caisse Générale d’Epargne et de Retraite
Broché – 166 pages dont environ 100 pages de reproduction
Dimensions : 28 x 25 cm
Dépôt Legal : D/1980/0387/5
Le livre est comme neuf
Par personne interposée l’auteur de cet excellent ouvrage rappelle le mot de James Ensor cité en exergue. L’artiste ostendais ne pouvant vendre ses toiles devait se contenter de retirer quelque bénéfice de ses eaux-fortes. D’autres expressions, telle que «la peinture du pauvre», ont consacré une subordination du cuivre au chevalet contre laquelle les amateurs de la gravure n’ont cessé d’opposer une argumentation serrée tendant à prouver l’originalité de la gravure sous toutes ses formes.
La gravure sous toutes ses formes n’est pas une expression banale, puisque chaque technique s’exprime par une sensibilité unique. Pour les connaisseurs le lexique technique in fine évoque une multitude infinie de traits, de papiers, d’encres, de couleurs aussi où l’opposition finale du noir et du blanc n’est jamais simple. Rares sont les fervents de l’art graphique qui ne finissent pas par avouer que le noir et blanc suffit à leur bonheur.
Le papier étant accueillant et patient, l’artiste s’y exprime avec une liberté que la seule conscience professionnelle vient limiter. Il en résulte des écoles de gravure anver-soise, liégeoise, bruxelloise ou gantoise qui expriment des particularités locales allant loin au delà du sujet traité. L’autoportrait de Jules De Bruycker est aussi gantois que sa cathédrale, la bonhommie d’Edgard Tytgat ne pouvant être que bruxelloise.