Félicien Rops Gravure Erotique

275,00

Félicien Rops Gravure Erotique

« Le miroir de la coquetterie ».

Feuille : 259 x 192mm – à vue : 178 x 98mm.

Héliogravure et vernis mou, une des variantes du sujet.

Beau tirage sur japon ancien (Exsteens, 1107).

Unknown number edited !!

Etching is not framed – signed in the plate left hand lower corner

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Description

Félicien Rops Gravure Erotique

« Le miroir de la coquetterie ».

Feuille : 259 x 192mm – à vue : 178 x 98mm.

Héliogravure et vernis mou, une des variantes du sujet.

Beau tirage sur japon ancien (Exsteens, 1107).

Unknown number edited !!

Etching is not framed – signed in the plate left hand lower corner

Info on Félicien Rops:

Félicien ROPS    (Namur 1833 – Essones (Fr) 1898)

Félicien Rops a tôt le goût de la caricature qu’il exerce au détriment de ses professeurs au Collège de Jésuites ou à l’Athénée de Namur, puis à l’université de Bruxelles où il est le dessinateur de revues estudiantines.

Il suit les cours de l’Académie de Namur.

En 1856, il fonde avec Charles De Coster L’Uylenspigel, journal des ébats artistiques et littéraires.

C’est à cette époque qu’il produit nombre de ses lithographies.

Défenseur convaincu d’un art libre, il participe à la création de la Société Libre des Beaux-Arts ; il y côtoiera Artan, Baron, Meunier et participera à l’essor du Réalisme Belge.

Il accueille au château de Thozée, demeure familiale qui lui vient de son épouse Charlotte, nombre d’artistes. Baudelaire est de ceux-là.

Rops est rapidement attiré par Paris où il passe plusieurs mois par an.

Il se passionne pour la technique de l’eau-forte où il deviendra un virtuose.

En 1869, il crée en Belgique la Société Internationale des Aquafortistes.

De 1864 à 1871, 34 ouvrages illustrés par Rops paraissent chez Poulet-Malassis, dont les célèbres Fleurs du Mal de Baudelaire, ou encore des ouvrages de Peladan, Mallarmé, Verlaine,…

Paris ne lui suffit plus, et il voyage beaucoup en Europe et aux Etats-Unis.

A 55 ans, il se remet à l’étude avec son ami Rassenfosse. Ensemble, ils inventent un vernis mou, le Ropsenfosse.

Il expose au Cercle des XX dès 1884 et en est membre à partir de 1886.

Il passe les dernières années de sa vie à la Demi-Lune à Corbeil, au sud de Paris.

Il y décède le 23 août 1898 entouré de ses amies Léontine et Aurélie Duluc, de sa fille Claire, de ses amis Rassenfosse et Detouche. 

Appréciation stylistique

Les huiles de Félicien Rops sont pour la plupart à rattacher au Réalisme, qui dépeint la nature non plus selon les canons du Classicisme, mais avec la lumière et les couleurs telles qu’elles sont. Ses paysages sont exquis et sereins.

Mais c’est dans ses estampes, d’abord des lithographies, puis une multitude d’eaux-fortes, comme dans ses dessins, que s’épanouira le plein talent de Rops.

Il crée la “ropsienne”, cette “nudité ornée de notre époque” (lettre à son gendre, Eugène Demolder).

‘Une femme puissante, souple, langoureuse…

Beauté fatale qui lui sert à démasquer l’hypocrisie de la société bourgeoise à travers les mœurs du temps ou simplement à traduire le trouble du désir.

De nos jours encore, la force évocatrice et l’audace troublante de ces eaux-fortes érotiques nous ébahissent ; elles nous “parlent” parce qu’elles touchent au plus secret de nos activités fantasmatiques.

Je pense que Rops a aimé la femme, même si comme chez les Symbolistes, sa relation est parfois duale, trouble : putain et féconde, et surtout symbole à la fois d’Eros et de Thanatos.

Ecole Réalisme, donc pré-Impressionnisme dans ses huiles surtout.

Son œuvre gravé participe en les outrepassant souvent aux audaces, notamment littéraires, du temps.

Il a illustré Peladan, “pape” du Symbolisme.

Œuvres  Nombreux musées, dont Namur (Musée Félicien Rops), Anvers, Liège, Paris (Orsay)

Etching is in extreme fine condition – slight staining spots around the image but NOT affecting the image.